Jardin d’hiver des Ursulines

Nom Jardin d’hiver des Ursulines

Adresse Bosstraat 9A

Ville/Commune Onze-Lieve-Vrouw-Waver

Style(s)

Art Nouveau
Art Nouveau Floral

Utilisation à l'origine

Enseignement

Année 1900

Architecte(s) et/ou artiste(s)

Inconnu

Site web https://www.visitwintertuin.be/fr/home/

Eléments remarquables

Vitraux
Carrelages-Céramiques
Ferronnerie-Quincaillerie
Sculpture
Peinture
Mobilier

Une véritable merveille Art Nouveau attend le visiteur, au sein de l’Institut des Ursulines à St Kathelijne Waver non loin de Malines.

L’institution religieuse fut créée en 1841 par un groupe de huit religieuses, afin d’éduquer les jeunes filles. Les sœurs étaient plutôt progressistes et poussaient l’éducation à son plus haut niveau. En quelques décennies, leur institut attira des jeunes filles de l’Europe entière et même des Etats-Unis et d’Australie.

Les bâtiments furent agrandis, embellis, et en 1900 un jardin d’hiver y fut ajouté.

Loin des codes néo-gothiques de l’ensemble des bâtiments, le « wintertuin » était résolument dans l’air du temps, fines colonnes de fonte, structures métalliques ornementales, et vitraux sur toutes les surfaces. La vaste verrière en arc de cercle est soutenue par une belle structure métallique de style « floral ». Les magnifiques vitraux représentent des fleurs grimpantes et des hirondelles dans un ciel doré. Les deux grands vitraux à chaque extrémité de la pièce représentent l’un, le lever et l’autre, le coucher de soleil. Des vitraux plus récents ornent la façade sud. De plus le jardin d’hiver est entouré de galeries ornées de vitres sablées aux dessins de fleurs et végétation typiquement Art Nouveau. Les auteurs (architecte et maître verrier) ne sont pas connus. On pourrait imaginer que Raphaël Evaldre en soit l’auteur, il avait déjà été impliqué dans la décoration du préau détruit en 1914 dans les premiers bombardements.

Le jardin d’hiver échappa « miraculeusement » aux destructions. Les sœurs ne baissèrent jamais les bras, elles firent reconstruire l’institut et l’église dès 1915.

Après la guerre, le jardin d’hiver fut démonté et déplacé dans sa totalité vers un espace plus sécurisé entre deux bâtiments. Tous les vitraux furent enlevés et remontés à l’identique ! un chantier incroyable. L’éclairage électrique fut installé, fait de jolis lustres et appliques aux forme de bouquets de roses.

C’est aujourd’hui un lieu que l’on visite sur réservation, l’attente peut être longue, car c’est un endroit exceptionnel comme l’est l’entièreté de l’institut toujours en fonction aujourd’hui.